Je suis arrivé dans le vieil aéroport de Kathmandu, je prends mon visa et tout de suite après je suis dans un taxi, la nuit est tombé, mais je peux déjà voire le bordel qui règne dans cette ville! les motos et les voitures déboulent de partout sur dans des rues sans goudrons et pour rien arranger c’est la mousson, tout est détrempé…
J’arrive à Thamel, le quartier principal, je prends un Tuk-tuk pour pouvoir m’y retrouver, il m’emmène au home silver l’hôtel qui me semble le moins cher, 200roupies (à peine 2euros) la nuit. Pas de chance il est complet, mais ils m’assurent que le lendemain ça sera bon, en attendant il me réserve une chambre dans l’hôtel en face, le pokhara peace, et j’ai droit à moitié prix, 400roupies au lieu de 800. Je tombe littéralement de sommeil.
Le lendemain je récupère une place dans le dortoir et je pars découvrir Thamel, c’est encore plus le bordel que la veille, en plus de ça l’air est irrespirable polluer, comme pas possible. Le centre est vraiment pour les touristes et les enfants mendiants l’ont bien compris il y en a à tous les coins de rue en train de se shooter à la colle, la dure réalité de la pauvreté…
Le jour suivant je rencontre Raj, un joallié qui à son petit atelier de fabrication de bijou à la main, il m’aide à me retrouver un peu dans cette ville de dingue. On passe la journée à faire de la moto et le soir il me fait l’honneur de m’inviter à manger avec sa famille composée de ses 2 soeurs, de son frère et de sa femme. On prépare le repas ensemble, j’apprends comme ça à préparer le dal bhat en buvant une bière népalaise. Vers 22h après un bon repas bien convivial il me dépose devant mon hôtel.
Au petit matin Raj vient me chercher en moto pour aller voir ce qui se passe un peu partout dans la ville. Faire de la moto dans cette ville est super dangereux, les gens déboulent de partout, la plupart des rues sont en terre et la mousson arrange pas la qualité de « la route », pour couronner le tout je roule sans casque vue qu’ici il n’y a que pour le conducteur que c’est obligatoire! C’est quand même carrément le fun, je prends même un peu le guidon, je galère un peu, ici on roule à gauche, mais je m’y fais et je prends un réel plaisir à conduire dans les petites rues de la capitale népalaise.
Le lendemain matin je pars en solo visiter Swayambunath (le temple des singes) qui se trouve un peu à l’extérieur de la ville. À près avoir grimper les 365 marches, j’arrive dans la cour du temple et on peu dire qu’il porte bien son nom, il y a des singes partout, un conseil n’emmener jamais de nourritures si vous ne voulez pas vous faire agresser! Leur premier passe-temps c’est de se battre et d’effrayer les touristes. Deuxièmes conseils dans un temple bouddhiste il faut toujours tourner autour du stupa dans le sens des aiguilles d’une montre et n’hésitez pas à tournée les moulins de prières!
Je repars du temple et je me dirige vers Dubar square, le centre de la vieille ville, qui est maintenant un espace protéger.
En rentrant à mon hôtel, je passe voir Raj à son atelier, il a une surprise pour moi, un thangka, c’est une peinture traditionnelle tibétaine représentant la vie du premier bouddha, Siddharta Gautama. C’est une peinture faite sur un rouleau nécessitant plusieurs moines et de longues semaines de travail pour la peindre.
Le soir je rencontre Ludwiene et Jamel, une hollandaise et un français, la débauche commença… on passe le reste de la semaine à ce ballader, à fumer des pétards et à boire des coups au élite bar, c’est devenu notre quartier général et ceux grâce à un jeune garçon qui est serveur dans ce bar, il a 15ans et il s’appel Ashish (c’est pas une blague, c’est vraiment son nom) c’est devenu mon petit frère. Pendant une grosse journée de pluie, on passa jusqu’à 12h dans le bar… Saleté de mousson!
Sinon on passa notre temps entre le Norlings (resto tibétain qui fait les meilleurs momos, sorte de raviole tibétaine, de Kathmandu) et le pavdav (qui fait les meilleurs potatoes stick).
On finit par partir à Godawari pour ce balader dans la jungle, mais on ne marcha que 2h, et se on retrouve sur un chemin noir de sangsues, Ludwiene en eu une entre les doigts de pied (quelle idée d’aller marcher dans la jungle en claquette!) moi j’en eu une à la cheville, elle nous courrait derrière c’était fou! On rentra donc à Kathmandu après être passé au temple bouddhiste se trouvant dans le petit village. Pour être tranquille avec les bestioles il faut encore attendre que la mousson soit bien terminée…
le soir je rencontrais Jean-François, un québécois qui loge dans le dortoir avec moi, il rejoint tout de suite le groupe et on continua notre petite vie à Kathmandu, Christelle et Nico nous rejoigne après et on commence à être un bon petit groupe.
Le vendredi, Raj m’invite à son anniversaire et à vrai dire je me souviens plus trop ce qui c’est passé, je crois qu’on a un peu trop bue puisque lui non plus se souvient plus très bien. Ça a dû être une super soirée…
Le samedi à lieu le Teej festival (festival de la femme), toutes les femmes sont habillées de leur plus beau sari et elle se dirige toute vers les temples pour faire la fête. C’est une vraie marée de rouge qui envahie la ville, il y’a de la musique les femmes dansent un peu partout, c’est un spectacle hallucinant de beauté.
Peu de temps après c’est le festival de Dasaï (Fin de la mousson) qui eu lieu à Dubar square. C’est la folie tellement il y a de monde…
Tout le monde commence à bien préparer son départ pour son trek respectif et Jean-François et moi décidons qu’on irait dans la vallée de Kathmandu pour faire le trek de Nagargot, autant dire que ça promet d’être épique!
je suis un amoureux des voyages comme tu les fais.j’ai aimé tes blogs.continue c’est ça la vrai vie.bonne route.