Le lendemain matin je suis devant la gare pour prendre un train pour sortir de la ville.
Attention ce qui va suivre est un vrai bordel!
Premier problème je comprends absolument rien à leur démarche pour pouvoir avoir un ticket… En faite il faut faire une première fois la queue (environs 1h) pour pouvoir choper un papier qui te donne accès à l’endroit ou l’on doit prendre le ticket.
Là ça ce complique, je ne sais pas du tout ce qui à écrit sur mon papier, il y a pas mal de gens qui sont debout, avec ce papier à la main (je me suis fait avoir au début, je l’avais…), des hommes derrière leur guichet baragouine en hurlant , je ne comprends rien, mais alors rien du tout à ce qui ce passe, on se croirait dans une vente aux enchères…
au bout d’un moment un des clients me dit que c’est mon tour: « ha bon ok… » en faite les hommes au guichet hurle le nom des destinations, moi je sais même pas ou je vais… Le vendeur me dit que j’ai un papier pour un train de nuit pour Yazd, à plus de 600km de là. « C’est quoi ce bordel, moi je veux juste sortir de la ville… »
J’ai vraiment pas envie de recommencer toutes les démarches, ça fait déjà 2h que je suis là! au final il m’annonce le prix: 5euros. Bon bas j’embarque pour Yazd alors!
Dans le train de nuit je rencontre Mehdi et Ahdi, ils travaillent tout les deux à Téhéran, mais leur famille à qui ils vont rendre visite habite à Yazd. Ils sont avec leur femme, mais je ne les rencontrerais qu’à l’arrivée, elles voyagent dans le wagon pour femmes…
On passe tout le voyage à discuter de nos vies, et surtout ils me donnent les bons plans sur Yazd. On arrivent à la gare il est 5h du matin et mes amis m’invite à finir la nuit chez eux en périphérie de la ville. On mange un bout, ils font leur prière et au dodo.
Le lendemain matin ils m’indiquent une auberge pour routard ou je pourrai me loger pour presque rien, le Silk road hotel, celui-ci héberge les routards depuis les années 70, et autant dire qu’à cette époque la tout les hippies qui étaient en direction de Kathmandu passaient par là!
Je quitte donc mes amis et je prends un lit dans le sous-sol du silk road, c’est là ou est le dortoir. Je m’en vais presque directement visiter la ville qui est tout simplement magnifique, un îlot au milieu du désert…
Des le premier jour je rencontre Ahkmad, un jeune afghan qui à fuit le régime de sont pays depuis 7 ans. Il est vraiment d’un grand secours pour m’aider à découvrir cette ville et ses particularités, par exemple il ma expliquer à quoi sers c’est grande tour qu’il y à partout, c’est un très vieux système permettant de refroidir l’eau et les habitations, une sorte de climatisation très ancienne.
Il m’aide aussi à me retrouver dans le dédale de couloirs que forment les rues de la ville, c’est un vrai labyrinthe et je m’y perds plusieurs fois, avant de vraiment pouvoir m’y retrouver…
Il me fait aussi découvrir les bas reliefs de là grande mosquée qui représente de très anciennes partitions musicales.
Quand je vous disais que cette ville est surprenante!
J’ai passé une semaine vraiment magnifique dans cette ville et je crois que c’est un des endroits où j’ai eu le plus de mal à partir tellement je mis sentais bien…
Je reprends donc le stop au petit matin, direction Bander Abbas une ville au bord du golf persique. Après 3h d’attente et 4 voitures qui voulait me faire payer un prix monstrueux pour la route, un homme s’arrête, il ne peut pas m’envoyer bien loin et me dit qu’ici je ne trouverai personne qui me prendra gratuitement… Mais il ne veut pas que je reste là et va jusqu’à me payer le bus pour que je puisse me rendre à destination, c’est la deuxième fois du voyage que ça m’arrive!
Je pars le soir par le bus, la route défile et la lune éclaire le désert noirci par la nuit, au petit matin je suis au bord de l’étouffant golf persique. Il fait déjà atrocement chaud, mais le pire c’est l’humidité, elle avoisine les 80 pour cent.
Avant même de trouver un endroit ou dormir, je me procure le ticket qui me fera traverser le détroit d’Ormuz en direction des Émirats Arabes Unis. Cela me coute 950000rials (40euros) et il me faut attendre 3jours avant de prendre le bateau de nuit. C’est donc parti pour la découverte de cette ville portuaire, enfin il n’y a pas grand-chose à visiter à part le vieux bazar…
Il y a quand même une particularité ici c’est que certaines femmes porte un masque vraiment étrange, je finis même par m’en procurer un pour vous le montrer!
C’est le jour J!
Le bateau part à 21h mais il faut être là 3h avant et vrai dire je ne sais pas pourquoi, à par attendre sur un banc il ne se passe rien!
enfin il ne se passe pas réellement rien pour moi, juste avant le départ une jeune femme, Tania, habillé de son hijab traditionnel noir ne laissant dévoilé que son visage, vient me parler. On sympathise tout de suite, mais ont n’a pas le temps de discuter très longtemps qu’il faut embarquer, et dans le bateau comme d’habitude les femmes et les hommes sont séparés, heureusement on a le temps de s’échanger nos numéros de téléphone et de se promettre de se revoir à Dubaï…
L’Iran va me manquer…