Vidéo de ce voyage ici!
Et ici!
Me revoilà en Turquie, il me faut traverser le pays, suivre les routes de l’Anatolie pour rejoindre l’est…
Je quitte toute ma petite bande de voyageurs à Kocaeli, une ville industrielle cent kilomètres au sud d’Istanbul. Il est 18h et il me faut trouver un endroit ou dormir, l’année dernière j’ai déjà dormi dans cette ville, dans un parc au bord de la route, mais là je veux trouver un petit toit avec une grande douche, je me dirige donc vers le centre de la ville, pour essayer de me trouver un hôte généreux.
Après dix minutes à déambuler sur la grande avenue, une dizaine d’hommes discute ferme pour me trouver un endroit ou dormir et au final deux policiers leur propose de m’héberger au refuge pour SDF, en été il n’y aurait pas grand monde… et ce fut le cas. Je suis accueilli par trois policiers municipaux qui garde les lieux et ses occupants, une dizaine toute au plus. Après une bonne douche, je profite d’une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain matin je repars à bord d’un vieux camion, il me dépose cinquante kilomètres plus loin dans une petite ville, et je continue comme cela toute la journée. C’est assez facile d’avancer, pas besoin de chercher de spot d’autostop, il suffit de lever le pouce là ou on ta déposé, en effet, la grosse route nationale pour aller jusqu’à Ankara traverse les villes en plein milieu, il suffit donc de rester sur celle-ci, elle est tellement large que les voitures on de la place pour s’arrêter. Le soir même je suis à Ankara.
Je reste quatre jours à Ankara, quatre jours à visiter la ville et à m’imprégner de son effervescence rythmée au chant des minarets.
Je repars grâce au train, comme toujours c’est un bordel pour sortir des capitales, et Ankara ne déroge pas à la règle, le meilleur moyen pour en sortir c’est de prendre le train ou le bus pour la première ville à la sortie de la métropole, ensuite bah… Il reste plus qu’à lever le pouce. Moi j’arrive à Kirikkale, qui en faite ce trouve assez loin d’Ankara, environs deux heures de train pour 1,50euro, et je reprends le stop à la sortie de la ville, et ça continue comme pour arriver à la capitale, cinquante kilomètres par cinquante kilomètres, mais la chaleur était de plus en plus étouffante, et les paysages vraiment désertiques. Après deux cent kilomètres j’arrive à Delice, et là Selman, un militaire dans la marine, m’embarque pour Ordu, un port qui se trouve au bord de la mer noir, cela me rapproche de Trabzon de six cent kilomètres. La chance sourit toujours à ceux qui savent l’attendre. Sur la route je sympathise vraiment avec Selman, un homme très pieux et comme tout bon musulman il avait fait son pèlerinage à La Mecque et à chaque pause que l’on fait il me montre les photos qu’il a prises du lieu saint, on s’arrête même à Corum, ou il me présente sa femme, avec qui ont prends un bon repas, qu’il paye entièrement.
À minuit ont fini par arrivée à Ordu, la nuit a remplacé le soleil de plomb, mais c’est surtout la pluie qui me surprend le plus, et les paysages verdoyants avait remplacé le jaune des montagnes désertes, contraste surprenant…
Selman ne veut pas me laisser dormir dehors, et il insiste pour me payer une chambre, il prétexte que c’est de sa faute si je suis arrivé de nuit et que donc c’est normal qui me paye la chambre, mais je lui dis que de toute façon je ne serais jamais arrivé là s’il ne m’avait pas embarqué et j’aurai forcement dormi à la belle étoile. Mais il ne veut rien savoir, et pire il va jusqu’à me prendre une chambre dans un hôtel 3 étoiles. La célèbre hospitalité turque n’est pas un mythe.
Le lendemain matin je fais les deux cents derniers kilomètres qui me sépare de Trabzon dans un camion kurde, « Turkish people totally Alibaba » qu’il n’arrête pas de répéter tout au long de la route, le conflit entre kurde et Turque est toujours d’actualité les nombreux postes de contrôle avec véhicules blinder ne rassure pas vraiment. Une fois à Trabzon je prends une petite chambre dans un hôtel miteux, mais pas cher et je prends le chemin du petit consulat iranien, j’en ressorts au bout d’une heure avec le précieux sésame qui me fera passer la frontière. Après une bonne nuit de sommeil, il me faut reprendre la route pour la Mésopotamie…
Je m’éloigne donc de la mer Noire, mon visa iranien en poche. Il me faut tout d’abord franchir les montagnes verdoyantes et repartir pour le sud et ses routes désertiques. Vers midi je suis au sommet d’un col et je ne vois rien à dix mètres à cause du brouillard, par chance un poids lourd s’arrête quand même, il va en direction de Van, comme moi, sauf que lui s’arrêtera avant.
À peine le col passé, le vert des arbres est remplacé par le jaune ocre de la roche. Le soir on rentre dans la région de la Mésopotamie. On prend le temps de la contempler en mangeant en haut d’un col qui dévoile une vue sur toute les plaines qui s’offrent à nous. On s’est abrité du vent en plaçant parfaitement le convoi de trois camions, pour pouvoir manger tranquillement.
On repart à la nuit tombée, mon chauffeur ma trouvé un autre poids lourd qui me déposera direct à destination… YES!!!
Le lendemain à midi, je suis déposé à Van, dans une école de plonger ,ou ils m’aident à trouver une place pour camper. En attendant, je suis accueilli dans un bateau sorti de l’eau pour rénovation. En milieu d’après-midi ils me déposent près d’un hôtel, le Grand Denizi, il se trouve au bord du lac et je pourrai camper là sans problème.
J’étais parti pour cinq jours de farniente au bord du lac salé de Van. Je passe toutes mes journées entre Gevas (le bourg juste à côté) et le ponton qui m’offre chaque jour une vue dégagée sur les eaux limpides du lac.
Repos: écriture, dessin et études de carte. Voilà ce qu’un vagabond fait de son temps libre.
Je repars au matin du sixième jour, Direction Van pour reprendre la route du nord, le principal axe pour rejoindre l’Iran et sa première grande ville, Tabriz. On m’embarque à la sortie du Grand Denizi, direct pour Van, quinze kilomètres plus loin. Mais comme d’habitude en Turquie il ne comprend pas mon projet et le principe de l’auto-stop… il trouve même ça dangereux, surtout ici en territoire kurde. Lui il va jusqu’à me payer le bus pour la frontière iranienne, mais pas par la route prévue, je suis déposé vingt kilomètres avant le poste de Serow. Une des plus petites entrées dans le pays, autant dire un trou paumé!
Mais l’Iran m’ouvre ses portes…
Vidéo de ce voyage ici!
Et ici!
salut jey
je suıs actuellement a ıstanbul et je cherche a aller en ınde.
je ne peux pas avoır mon vısa pakıstanaıs maıs pour l ıran c est bon
je voulaıs juste savoır pourquoı as tu prıs l avıon a dubaı et pas a teheran pour rejoındre le nepal?
mercı de ta reponse et pour tes photos
salut.
Si j’ai choisi dubai plutôt que Téhéran c’est parcque mon argent était limité en Iran, vue qu’on ne peux pas retirer à cause de l’embargo…
merci pour ta reponse. j ai d autres questions alors:
– combien d argent je dois prevoir pour vıvre un mois en iran (en moyenne)?
– pour rejoindre dubaï tu as pris un bateau? depuıs quelle ville? combien?
– es tu passe par Oman? si oui as tu besoin d un vısa?
– as tu besoin d un visa pour Emırat arab uni?
merci bcp
pour l’Iran je pense que 200euro est suffisant après sa dépend le genre de voyage que tu veux…
J’ai pris le bateau depuis bander abbas sa ma couter 35euro.
Je ne suis pas passer en Oman mais il me semble que le visa est pour 15euro sur place. pour les émirats le visa est gratos et tu peu le prendre sur place.
Bonjour bonjour ! Je suis bientôt sur le départ d’un tour du monde en stop et j’envisage de passer par l’Iran. Je voulais savoir si les formalités pour obtenir le précieux sésame se sont avérées complexes, si tu avais anticipé en contactant le consulat ou simplement sur place, si ils demandaient des documents particuliers auxquels on ne pense pas forcément… voilà, au plaisir de te lire ! Bonne continuation ciao !