Vidéo de ce voyage par ici!
Me revoilà donc repartie sur les routes, direction la Turquie, 4000km de routes!
France:
Après avoir rejoint Jeoffrai au Mans, ont prend donc la direction de l’Italie, ont mit 3 jours à atteindre se pays en passant par Tour, Saint-Etienne, Lyon, Chambéry et ont passe la frontière au col de Fréjus.
Italie:
A partir de là commence les ennuies, et oui le stop ne marche vraiment pas dans ce pays, mais ont pu atteindre Alessandria avec un français qui nous a embarqué à Fréjus. Presqu’une semaine plus tard, et après c’être fait viré de Venise pour avoir cuisiné au réchaud sur la place San Marco, nous étions en Slovénie. En faite en Italie on a passé notre temps à jouer au chat et la souris avec les contrôleurs de train que l’on avaient fraudé…
Slovénie:
Les premiers pas dans ce pays sont plutôt agréable puisqu’on nous hébergeait le premier soir dans un chalet en haute altitude, il faut dire que la neige recouvre le sol et qu’il est impossible de poser une tente! Le lendemain nous sommes à Ljubljana, la magnifique petite capitale, ont n’y reste qu’une nuit et on reprend la route pour la Croatie et ses belles cotes qui nous attendent. la Slovénie est un petit pays et le soir mêmes nous y étions.
Croatie:
le premier jour les température et le temps étaient si cléments que l’on put dormir à la belle étoile au bord de la mer Adriatique, et pourtant nous sommes encore en mars! Le lendemain nous reprenons notre longue descente vers le sud du pays en longeant la cote par la petite nationale, et ce fut une erreur, en effet l’hiver il n’y a presque personne sur cette route et nous nous retrouvons au final souvent bloqué, parfois mêmes pendant 2 jours sans voir personne. Mais la chance finit par tournée quand un jeune couple allemand, qui partait pour l’inde en camion, nous embarque pendant deux jours et ils nous déposent à Sibenic, dans le centre du pays. Là nous pouvons enfin prendre l’autoroute. Deux jours plus tard, et après avoir essuyé une sacrée tempête, nous rentrons en Bosnie-Herzégovine…
Bosnie-Herzégovine:
Nous voilà donc en route pour Sarajevo, on mit une journée pour arrivée à destination par cette magnifique route entourée de falaise et d’eau. Une fois arrivé à la capitale, on y reste 2 jours, ce qui n’est vraiment pas assez pour profiter pleinement de cette magnifique ville remplie d’histoire, mais j’y reviendrai c’est certain! Ensuite nous reprenons la route pour Foça, une petite ville à la frontière avec le Monténégro, on y passe la nuit dans un petit champ et ce n’est que le lendemain que l’on est averti des risques de mine dans les alentours, la chance nous accompagnait toujours, ouf!
Monténégro:
Peu avant le petit poste frontière cacher dans les montagnes, deux jeunes Bosniens nous embarque pour Podgorica, la capitale du pays, arrivé là, trouver la route pour l’Albanie est un peu compliqué puisqu’on nous déposa dans une zone industrielle juste à la sortie de la ville, et il n’y a aucun panneau pour nous aider…
On finit par nous mettre sur le bon chemin en nous déposant à quelques kilomètres de la frontière au bord du lac Scutari, ou nous décidons de camper dans les petites montagnes.
Cet endroit fut le premier lieu où la peur m’envahit, la police était présente partout pour lutter contre les immigrants qui traversent la frontière un peu partout dans le coin. En plus de cela des jeunes traînent un peu partout dans la vallée. Ça faisait vraiment beaucoup de personnes pour un spot de camping sauvage dans les fourrés!
Le lendemain nous sommes heureux de replier le campement et de partir d’ici!
Albanie:
Voilà la frontière albanaise passée, nous sommes en direction de Shkodër, quand deux hommes nous ramassent à la frontière pour nous envoyer directement à cette ville. Mais la route n’est pas des plus facile, oublier le macadam, bonjours la terre, mais il n’y a pas que cela, les deux hommes qui nous ont embarqués était pas très clairs.
À chaque arrêt dans les villages le passager cède sa place à une nouvelle personne, de l’argent s’échange contre des cartons dans des ruelles, les divers contrôles de police se passent facilement contre quelques billets, ces policiers semblent même un peu inquiets devant ces hommes. Arriver à Shkodër ils nous dépose en nous souhaitant bonne route, ouf! et nous quittons la Mercedes un peu inquiétantes pour la Mercedes d’un jeune couple sympathique. Il faut dire que 90% des voitures albanaises sont des Mercedes.
Ce jeune couple nous dépose à Tiranë, la petite capitale complètement en chantier, il y règne un bordel pas possible, entre ses routes défoncées, son lot de mendiants estropiés, ses vendeurs à la sauveté, et sont trafic juste impossible. Croyez moi c’est une jolie pagaille!
L’après-midi nous quittons cette ville en direction de Elbasan, puis de Librazhd, c’est une magnifique route de montagne et cela continus comme cela jusqu’à la frontière avec la Macédoine, qui se trouve elle même assez haut en altitude.
Macédoine:
Nous arrivons à cette frontière en pleine nuit, devant le regard interloqué des douaniers, nous passons ce poste sans soucis et allons planter notre tente cinq cent mètres plus loin, à l’orée d’un bois. Le lendemain nous reprenons la route pour Ohrid et son lac, la route ici s’annonce difficile, personne ne s’arrête, mais le temps est parfait pour une petite marche.
Pour vous résumer la route dans ce pays, ce fut, marche, marche et marche, nos pieds en ont beaucoup souffert, surtout ceux de mon acolyte et au bout de quelques jours nous sommes heureux de voir la frontière avec la Grèce, nous boitons comme de vieux chevaux qu’ont envoi à l’abattoir! Mais si ce pays nous a vidées de nos forces, il nous a rempli la tête de bon moment. Les campements en altitude, le kilo de pommes offert sur le bord de la route, et la marche si bonne pour l’imagination!
Grèce:
Le poste de douane passé, nous sommes de nouveau en Union européenne, avec l’espoir que l’auto-stop va marcher, de toute façon nos pieds ne tiendront pas longtemps!
Nous sommes donc arrivés à Florina d’ou nous prenons la direction de Kozani, mais à la sortie de la ville nous faisons la connaissance du plus grand danger de la Grèce, les chiens sauvages, de vraies machines à tuer! cinq de ces bêtes nous prennent en chasses ,heureusement un poids lourd albanais nous sauve en mettant son camion et ça remorque au milieu de la route, bloquant donc les chiens, et dans la foulé il nous embarque en vitesse. Ça va être folklorique!!!
Nous avons le coeur sur le point de lâcher et cet homme venait surement de nous éviter un passage à l’hôpital… Notre chauffeur/sauveur nous dépose à Kozani le soir même.
Nous y campons, sans être trop rassurés, d’autres chiens ont manqué de nous attaquer à l’arrivée, et des traces de pattes entourent le seul lieu que nous avons trouvé pour camper…
Le lendemain nous sommes sur la route pour le mont Olympe et nous décidons d’en faire le tour en commençant par la face sud. On mit trois jours pour faire le tour de cette montagne mythique, et nous finissons par poser notre sac sur la plage de Katerini, aux bords de la mer d’Égée, on y reste presque une semaine, histoire de ce remettre de la route en Macédoine, qui nous avait bien abîmés.
Ensuite nous reprenons la route pour la Turquie en passant par Thessalonique, où un prêtre orthodoxe nous offre deux billets de bus après nous avoir vues galérer pendant quatres heures à essayer de stopper à la sortie de la ville, nous arrivons donc à Kavala le soir même ou nous dormons à la belle étoile au bord de la mer, sur les rochés devant la forteresse de la ville.
Le lendemain nous sommes à la frontière turque, le but est presque atteint!
Turquie:
Nous voila en Turquie, et le poids lourd qui nous a embarqués a pour destination Istanbul, mais il n’y arrivera que le lendemain, il nous propose donc de dormir avec lui dans le camion et de nous déposer le lendemain à l’entrée de la ville. Après une nuit un peu bizarre dans une tchaikane (nom des bars à thé), quand je dis bizarre c’est même flippant! Repas devant un film porno, discutions autour des expériences sexuelles de notre chauffeur avec des travesties dans toute l’Europe… Enfin bref…
Il nous dépose donc proche d’un arrêt de bus et nous indique comment rejoindre le centre historique, Sultanahmet.
Nous y sommes! Après un mois de route à travers les Balkans, nous voilà à Istanbul. Et quelle ville magnifique, des couleurs, des odeurs, cette langue. Nous sommes en orient, un pont à passer et nous étions en Asie!
Nous prenons donc un petit hôtel dans le vieux quartier et on part à la découverte du grand bazar, des mosquées, des petites ruelles enfumées de shisha. Mais mon ami est pressé, en effet ses parents arrivent dans 2 semaines à Antalya, ville touristique dans le sud du pays, proche de la frontière avec la Syrie, seul passage pour ce rendre en Jordanie puis en Israël…
après tout, pourquoi pas se rendre à Jérusalem, ce n’était plus si loin!
Nous reprenons donc la route, toujours plus au sud, mais Istanbul est une ville immense, plus de treize millions d’habitants, et sortir de cette ville est un vrai chemin de croix. Il faut d’abord trouver l’accès au pont qui enjambe le Bosphore et qui vous emmène sur le continent asiatique, ensuite sortir de tout ces quartiers résidentiels, et atteindre la route pour Ankara.
En une journée nous ne faisons mêmes pas cent kilomètres, et le soir venu on arrive à Izmit, une petite ville industrielle. En arrivant on se met à suivre une bande d’enfants à l’anglais incertains, pas mieux que le notre à vrai dire, qui nous guide vers le meilleur restaurant de spécialités turques de la ville. Une fois le repas fini on se met en quête d’un endroit ou planter notre tente, pas facile dans une ville, mais ont finit par s’endormir près d’un chantier au bord de l’autoroute.
Le lendemain, je décide finalement de remonter à Istanbul, rien ne m’attend plus dans le sud, la frontière avec la Syrie est maintenant fermée, les révolutions arabes viennent de commencer, ce qui met fin à mon projet de rejoindre Jérusalem…
Je quitte donc mon compagnon de route après plus d’un mois de voyage, et je me redirige à nouveau vers Istanbul. Le retour fut plus facile, et je reprends une chambre pour 4 jours dans le quartier de Sultanahmet, ce qui me laisse le temps de vraiment découvrir la ville.
A suivre mes aventures jusque dans les Carpates…
Vidéo de ce voyage par ici!
Sympa le AUTO STOP INTERDIT :p !
how much days just from france to turqey?
40 days